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vendredi 31 mai 2013

"Venner, un acte manqué". Quo vadis, Tanoüarn ?

Sobre et calme, la cérémonie d'hommage public à Dominique Venner, cet après-midi (31/5) à la salle Équinoxe (Paris XVe), touchait à sa fin. 400 à 500 personnes  avaient  écouté les éloges funèbres, très brefs, d'une dizaine de personnalités, alternant  avec des citations d'une ou deux phrases, lues par une jolie fille. Alain de Benoist descendait de l'estrade, et l'on pensait naturellement que c'était fini… C'est alors que le prêtre obèse Guillaume de Tanoüarn, sourire figé, s'est avancé pour se dire victime d'encombrements parigots auxquels nous avions tous miraculeusement échappé, et s'excuser soi-même d'ainsi parler le dernier devant le catafalque d'un athée déclaré. "Une tentative de récupération serait monstrueuse", dit-il d'abord. Certes, mais que fit-il d'autre en prétendant que "le cœur rebelle s'était rebellé contre sa propre idéologie" ? Puis en soutenant que le choix de N.-D. de Paris, pour quitter la vie, était "un acte manqué, au sens de la psychanalyse", de la part de Venner ? Dernières paroles du dernier orateur de ce dernier hommage : des compliments mielleux à la hiérarchie catholique officielle qui, dans sa charité infinie, n'a… rien dit de la fin de notre camarade ! Monsieur l'abbé, permettez à un autre athée que Venner de vous prêcher ici le carême, à table pour descendre sous 120 kg, et au micro pour éviter les sottises que l'on finit fatalement par dire, à jaspiner sans trêve ni repos, chaque jour que fait Zeus.  Qu'on l'approuve ou non, la fin du patron de "La NRH" est un acte particulièrement réussi, au sens psypsy comme en tous les autres.                                              P. Gofman

5 commentaires:

  1. Ah comme je suis heureux de lire cet article .
    J'avais bien l'impression que le cureton fidèle à son prosélytisme de chrétien voulait récupérer le geste de Dominique Venner au profit de son église qui y à vu une profanation .
    Moi je considère que D.V par sa mort volontaire devant l'autel de nos cultes anciens s'est réapproprier là mémoire et les racines de notre civilisation . Ce n'est pas une profanation mais un appel à combattre .

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  2. Pourquoi rien ne changera et pourquoi ce pouvoir réussira dans toutes ses entreprises et le suicide de Mr Venner ? Parce qu'il n'y aura jamais en France, d'unité nationale. "Cureton", très bien ! Pauvre France, voilà plus de deux siècles qu'elle nage dans la fange et ce n'est pas terminé. Alors, vive le communautarisme.

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  3. Masse de commentaires courriel sur le modèle ci-dessus : 1.- Les "curetons" n'ont pas la parole. 2.- La parole du prêtre est sacrée. Et enfin, ci-dessous, le courriel d'Y.-P. G. à M.C. qui me le fait suivre. Msg informé et instructif :

    "La réaction grotesque de Tanoüarn est d'autant plus insupportable qu'il avait, sur radio Courtoisie, défendu la mémoire de Dominique Venner avec beaucoup de conviction : il a donc subi des pressions ultérieures, auxquelles il s'est soumis, ce qui n'est guère honorable...

    Il reste que de nombreux catholiques -j'en connais personnellement un certain nombre- n'ont pas faibli comme ce triste abbé (l'un d'eux, notaire dans les Yvelines, m'a dit : "Dominique Venner va terriblement manquer"), admettant que, même si l'on était philosophiquement hostile au suicide, force était de reconnaître que ce qui avait motivé le geste de Dominique Venner, c'était un immense amour de la France et de l'Europe : et c'est bien cela qui restera !"

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  4. @ Patrick Gofman, Webmaster
    obèse, 120 kg, vos "arguments" font pitié ... Et vous n'avez pas l'air de savoir que Guillaume de Tanoüarn et Alain de Benoist sont très liés.

    Votre réputation de "clochard de l'extrême-droite" n'est donc pas usurpée à ce que je constate ...

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  5. Mézigue est en train de bâtir sa réputation de petit con qui fait semblant de tout savoir sur des gens qu'il ne connaît pas (et qui ne voudraient pas le connaître). Les travaux avancent bien.


    Pas très cohérente en effet cette déclaration de l'Abbé. J'aurais compris qu'il trouvât le geste de se tuer dans un lieu de culte sacrilège, mais "acte manqué", ça ne veut pas dire grand chose.


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