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vendredi 13 avril 2012

François Brigneau : l'adieu

Au cimetière de Saint-Cloud, 13 avril 2012. Photo P. Gofman/"L'Echo parisien".




























Traînant ma vieille carcasse dans les pentes abruptes de Saint-Cloud (92), comme sur un Golgotha, je me suis rappelé que François Brigneau se les mangea longtemps, tous les jours, à bicyclette. Je pensais aussi à sa fin de carrière, au "Libre Journal" de Beketch, où j'étais secrétaire de rédaction (2001-2007). J'étais ainsi le premier à lire ses chroniques, et censé les corriger. Mais bien sûr, j'y trouvais plus d'esprit que de fautes, et ce m'était une récréation. Le libre penseur, et penseur libre, Brigneau est parti, ce 13 avril, sans les secours de la religion, hormis le "Salve Regina" chanté par les catholiques présents en nombre à ses obsèques. Allocutions brèves et émouvantes d'un fils et de deux petites-filles, puis de Colombani alias Aramis, étranglé par l'émotion. Pluie de fleurs sur le cercueil… Adieu, vieux soldat.
Patrick Gofman


PS : tous les gros médias se gargarisent du passé de "Brigneau le milicien, le collabo",
en essayant de mettre ça sur le dos du FN. Oh, les finauds !
Y aurait-il une érection pestilentielle en vue ?
Si vous préférez la vérité, M. Eric Zemmour vous l'expose ici, cliquez :

2 commentaires:

  1. "Adieu, vieux soldat."
    François Brigneau, soldat courageux auquel un ami, respectueusement, a été le dernier à adresser un émouvant et ultime salut militaire, depuis le bord de sa dernière tranchée.Pour une fois tapissée de pétales de roses.
    Cette inhumation, si simple, faisait penser à celles de camarades tombés alors que le combat se livre. Et qu'à la hâte, la terre reprend. Sans cérémonie, ou presque. Parceque l'essentiel n'est pas là. N'est plus là.
    Restent notre peine et notre Foi.

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  2. Foin de la bave merdiatique asservie aux increvables ,mais irrespirables canailles bolcheviques, ( et mencheviques aussi). Merci , François d'avoir fait vivre la France, à travers "Minute" dont je fus un fidèle lecteur surtout à partir des années 60. Repose en paix.

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